Mercredi chez M. Srad, je me suis dit : tant qu’à rien glander de la semaine, autant ne rien regretter ! Alors demain je me casse aux Bardenas… Le soir même je change mes pneus… les crampons pour les mixtes… en 1h50 ! je me suis donc amélioré de 1h10
Jeudi : départ vers 12h30 de St Jean de Luz… SJPP entrèe dans la citadelle, là je tourne à droite, direction plein sud via mes routes fétiches, celles qui grimpent fort avec des plus beaux panoramas de la région (on oscille jusque 1300m d’altitude)
Des rafales du tonnerre (qui m’ont couché 2 fois par terre à l’arrêt), j’avais jamais vu ça ! même tenir debout c’était pas évident.
Demi tour (vers 1200m d’alti) ! de toute façon c’était de pire en pire après. A la descente je rejoins directement Arnéguy sans repasser par SJPP… puis Valcarlos etc… //// IL PLEUT, il vente //// comme la météo n’avait rien prédi de cela, je n’avais rien emporté pour la pluie.
Arrivé à Pampelune, je suis trempé, j’ai froid, je ne sais pas quoi faire… plus au sud, ça a l’air d’être dégagé, les poignets chauffantes me remontent le moral, je continue via une route digne d’un trip Harley …
Ici je bifurque à gauche, mattez le panneau !
au début c’est de la campagne, ensuite ça devient plus sauvage
et j’arrive dans le vif du sujet !!! je descends
et j’arsouille ! parfois les 106 cv arrivent à passer à la roue, à 150kmh c’est la panique totale ! panique car c’est pas comme en GEX où tout est + succint… ici la moindre rigole, le moindre sillon, imaginez le carnage et souvent c’est visible 15-20 mètres avant, faut constamment surveiller et c’est carrément usant de concentration…même 1 seconde inatentive est 1 seconde à gros risque. Sinon la plupart du temps c’est 60-110 kmh, vitesse raisonnable qui permet de regarder le paysage (un peu). Plusieurs fois, pas le temps de freiner Aïe !!! solution accélérer et passer planant avant soulagé et c’est nickel sur les petits chaos… sur les moyens, ça tape (merci les gros débattements), sur les gros ben il faut les anticiper.
Je roule, je roule, le soleil tombe petit à petit rendant les couleurs du site flamboyantes
puis je grimpe sur le + beau plateau des Bardenas
l’érosion a fait son travail !
direction un lieu de bivouac, spot secret à 1/2 h de piste
la nuit tombe vite, c’est de l’éclairage au xénon (on verra mieux sur les photos suivantes)
Chemin coupé raviné en perpendiculaire ! impossible de passer, l’an dernier c’était un chemin normal. Normalement c’est à 10 min en face. Demi tour pour passer par derrière (ça rallonge de 15 min)
Arrivé à destination. photos de l’abri et du site pour le lendemain matin. Je dîne !
un taboulet et une bouteille d’eau
pas de tente mais un cocon ou il fait bien chaud. Ah oui ! 20h30 – 21h je suis en train de dormir !
et naturellement vers 1h – 2h du matin je suis en pleine forme !!! j’attends le levé du soleil programmé pour 7h45
En attendant, walkman, des photos …
les lumières proviennent de la base militaire des Bardenas, un polygone de tir des avions de chasse, parfois on les entend (24h/24) sans jamais savoir où il sont, on entend aussi des explosions, on voit des éclairs…
Sinon le + souvent, un silence impressionnant !! genre on frôle les 0dB, du rarement vécu.
Bref, bien réveillé, je me promène à pieds ou à moto
Au petit matin, mon abri de la nuit (sous lequel on voit mon sarcophage)
haut perché (100m environ au dessus de la vallée, base militaire), c’est mieux contre les scorpions et les serpents…. avec des vues impremables
Je récupère la moto qui est 100 m + bas
encore un des + beaux plateaux des Bardenas
et des beaux poulets un peu partout (environ une dizaine dans ce secteur)
là sur le polygone de tir, c’est un chemin périphérique…
ça, c’est LA carte postale des Bardenas, aujourd’hui personne ! habituelllement, en été, des hordes de cars s’arrêtnent ici
ici sur les hauteurs de Arguedas (pour faire l’essence et prendre à manger)
Et direction des canyons, c’est l’une des pistes les + rapides
et là, LA mauvaise idée du séjour…dans ce beau canyon…. j’entre et je m’enfonce….
Je m’embourbe, je descends des bosses impossibles à remonter (si je devais faire demi tour par exemple !)…. Bref je continue et forcément quoi !? Je bloque, c’est de pire en pire ! Je me dis que je suis allé trop loin… Demi tour ! 2 bonnes heures de galères pour même pas 2km… Par temps sec, à refaire, ce canyon dure bien 10 ou 15km et ça devrait passer avec les pneus adéquats et pourquoi pas une pelle au cas où…. Je passe les détails de mon labeur
LE gardien des lieux… salutation, je file plein nord via plein de chemins divers
puis via la route
Au retour, une bonne bière chez un poto du fofo (merci à toi et à ta puce
ça m’a bien fait plaisir !)
Actuellement, j’ai les tibias en feu ! je ne m’en suis pas vanté mais pas mal de gamelles (les pneus mixtes que j’avais remontés ! grosse erreur (hors été) et une tonne de courbatures à avoir relevé le monstre une bonne trentaine de fois ! Bottes de cross un jour prochain ….
C’était zed pour le Fofo !!! et en + c’est assez synthétique